Paul Albert Mathey is the son of Charles and Elisa Beaujon. Orphaned at 14, he was taken in by an uncle and spent his childhood in New York. In 1931, he married Claire-Lise Monnier, a painter like him. They have exhibited together several times. Between 1905 and 1910, he took evening classes at the Art Student's League in New York. From 1910 to 1916, he attended the School of Fine Arts in Geneva and was a pupil of Barthélemy Menn. During this period, he received several awards and mentions. In 1916-1917, he worked with Ferdinand Hodler. In 1918, he became a member of the Society of Swiss Painters, Sculptors and Architects (he participated in all of its exhibitions until 1967) and of the Gottfried Keller Foundation (1954-1961). He mainly painted landscapes and still lifes. He also made some theater sets in Geneva. In 1967, he became a Knight of the Order of Arts and Letters. A large part of his works can be found at the Monnier Foundation in Cartigny.
This fascinating work is a striking still life that immediately grabs the viewer's attention with its bold use of texture and color palette. Against a gray backdrop, two birds lie motionless, captured with remarkable precision. The energetic brushstrokes and impasto create a sense of frozen movement, reinforcing the idea of a moment suspended in time. The palette of neutral hues, dominated by shades of gray, brown and white, gives the scene an atmosphere that is both dramatic and serene. This contrast is accentuated by the presence of the round shapes of a nest or eggs arranged next to the birds, adding a dimension of life cycle and relentless nature. The skillful use of light and shadow gives the elements of the composition an almost sculptural depth and structure. The refinement of the work lies in its ability to evoke complex emotions with an economy of means. Each brushstroke is loaded with meaning, evoking the fragility of life and the beauty in mortality. This painting engages the viewer in reflection on the duality of nature and the timeless themes of life and death. In sum, this work is a celebration of technical mastery and emotional depth, a true homage to the traditional genre of still life.
Paul Albert Mathey est le fils de Charles et Elisa Beaujon. Orphelin à 14 ans, il est recueilli par un oncle et passe son enfance à New York. En 1931, il épouse Claire-Lise Monnier, peintre comme lui. Ils ont exposé ensemble à plusieurs reprises. Entre 1905 et 1910, il suit des cours du soir à l'Art Student's League de New York. De 1910 à 1916, il fréquente l'École des beaux-arts de Genève et est l'élève de Barthélemy Menn. Durant cette période, il reçoit plusieurs prix et mentions. En 1916-1917, il travaille avec Ferdinand Hodler. En 1918, il devient membre de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses (il participe à toutes ses expositions jusqu'en 1967) et de la Fondation Gottfried Keller (1954-1961). Il peint principalement des paysages et des natures mortes. Il réalise également quelques décors de théâtre à Genève. En 1967, il est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Une grande partie de son œuvre se trouve à la Fondation Monnier à Cartigny.
Cette œuvre fascinante est une nature morte saisissante qui attire immédiatement l'attention du spectateur par l'utilisation audacieuse de la texture et de la palette de couleurs. Sur un fond gris, deux oiseaux immobiles sont capturés avec une précision remarquable. Les coups de pinceau énergiques et les empâtements créent une impression de mouvement figé, renforçant l'idée d'un moment suspendu dans le temps. La palette de tons neutres, dominée par des nuances de gris, de brun et de blanc, confère à la scène une atmosphère à la fois dramatique et sereine. Ce contraste est accentué par la présence des formes rondes d'un nid ou d'œufs disposés à côté des oiseaux, ajoutant une dimension de cycle de vie et de nature implacable. L'utilisation habile de la lumière et de l'ombre donne aux éléments de la composition une profondeur et une structure presque sculpturales. Le raffinement de l'œuvre réside dans sa capacité à évoquer des émotions complexes avec une économie de moyens. Chaque coup de pinceau est chargé de sens, évoquant la fragilité de la vie et la beauté de la mortalité. Cette peinture incite le spectateur à réfléchir à la dualité de la nature et aux thèmes intemporels de la vie et de la mort. En somme, cette œuvre est une célébration de la maîtrise technique et de la profondeur émotionnelle, un véritable hommage au genre traditionnel de la nature morte.
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