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Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923)
Bal de Barrière (Dance at the Outskirts of Town)
Original Lithograph from the glorious portfolio "L'Estampe Moderne", issue #14 (June 1898)
On wove paper
Year: 1898
Size (sheet): 305 x 405 mm
Size (image): 215 x 350 mm
Signed on the plate "Steinlen", bottom right
Blind stamp of the publisher, bottom right, out of the image
Great condition: minor signs of age and handling
Great colours
Full margins (not cropped, not trimmed)
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About the Collection (L'Estampe Moderne)
L'Estampe Moderne appeared in 1897-1899 as a series of 24 monthly fascicles, each containing 4 original lithographs, printed by Parisian Imprimerie Champenois. Many accomplished European Art Nouveau painters contributed works to this publication, which contained only Original prints invented and produced especially for this collection. The publication was edited by Charles Masson and H. Piazza. Each issue came in a paper cover bearing an original lithograph by Alphonse Mucha.
Each lithograph was accompanied by a tissue containing the details (title of the artwork, name of the artist, etc.) and a short text by a well-known author who inspired the artist (this one being from Germinie Lacerteux by Edmond and Jules de Goncourt).
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About the artist
Théophile Alexandre Steinlen (1859 – 1923), was a Swiss-born French Art Nouveau painter and printmaker. He was politically engaged and collaborated with anarchist and socialist press.
In his early twenties he was still developing his skills as a painter when he and his wife Emilie were encouraged by the painter François Bocion to move to the artistic community in the Montmartre Quarter of Paris. Once there, Steinlen was befriended by the painter Adolphe Willette who introduced him to the artistic crowd at Le Chat Noir that led to his commissions to do poster art for the cabaret owner/entertainer, Aristide Bruant and other commercial enterprises.
His permanent home, Montmartre and its environs, was a favorite subject throughout Steinlen's life and he often painted scenes of some of the harsher aspects of life in the area.
Between 1883 and 1920, he produced hundreds of illustrations, a number of which were done under a pseudonym so as to avoid political problems because of their harsh criticisms of social ills. His art influenced the work of other artists, including Pablo Picasso.
Today, his works can be found at many museums around the world including at the Hermitage Museum in St. Petersburg, Russia. and the National Gallery of Art in Washington, D.C., United States.
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from the text on the tissue paper, by Edmond and Jules de Goncourt, chapter XVI:
La salle avait le caractère moderne des lieux de plaisir du peuple. Elle était éclatante d'une richesse fausse et d'un luxe pauvre. On y voyait des peintures et des tables de marchands de vin des appareils de gaz dorés et des verres à boire un poisson d'eau-de-vie. Des poteaux carrés, tachés de maigres arabesques, soutenaient le milieu de la salle, au centre de laquelle une petite tribune octogone portait l'orchestre.
Les hommes avaient le paletot, la petite casquette flasque rabattue par derrière, le cache-nez de laine dénoué et pendant dans le dos. Ils invitaient les femmes en les tirant par les rubans de leurs bonnets, volant derrière elles. Quelques-uns en chapeaux, en redingotes, en chemises de cou-leur, avaient un air de domesticité insolente et d'écurie de grande maison.
Tout sautait et s'agitait. Les danseuses se démenaient, tortillaient, cabriolaient, animées, pataudes et déchaînées sous le coup de fouet d'une joie bestiale. Et dans les avant-deux, l'on entendait des adresses se donner : Impasse du Dépotoir.
English translation:
The ball-room had the ordinary appearance of modern places of amusement for the people. It was brilliant with false richness and tawdry splendor. There were paintings there, and tables at which wine was sold, gilded chandeliers and glasses that held a quartern of brandy... Square pillars, embellished with meagre arabesques supported the ceiling in the centre of the hall, where there was a small octagonal stand containing the orchestra...
The men wore paletots, small, soft caps pulled down over their ears, and woolen comforters untied and hanging down their backs. They invited the women to dance by pulling them by the cap ribbons that fluttered behind them. Some few, in hats and frockcoats and coloured shirts, had an insolent air of domesticity and a swagger befitting grooms in some great family.
Everybody was jumping and bustling about. The women frisked and capered and gamboled, excited and stimulated by the spur of bestial pleasure. And in the evolutions of the contra-dance, one could hear brothel addresses given: Impasse du Dépotoir.
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Important:
. The listing is for the original print, in the above mentioned very good / excellent condition.
. The original tissue paper introduction has some folds and tears, especially along the margins, and it will be given as is to the buyer as a gift for confirming the authenticity.
. The cover by Mucha is shown as a reference: a high quality picture will be given on request and, eventually, it is possible to purchase it on another listing (same to the other three plates of the issue)
Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923)
Bal de Barrière (Danse aux abords de la ville)
Lithographie originale tirée du glorieux portfolio "L'Estampe Moderne", numéro 14 (juin 1898)
Sur papier vélin
Année : 1898
Taille (feuille) : 305 x 405 mm
Taille (image) : 215 x 350 mm
Signé sur la plaque "Steinlen", en bas à droite
Cachet aveugle de l'éditeur, en bas à droite, hors de l'image
Très bon état : signes mineurs d'âge et de manipulation
Grandes couleurs
Marges complètes (non rognées, non coupées)
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À propos de la collection (L'Estampe Moderne)
L'Estampe Moderne est parue en 1897-1899 sous la forme d'une série de 24 fascicules mensuels, contenant chacun 4 lithographies originales, imprimés par l'Imprimerie parisienne Champenois. De nombreux peintres européens accomplis de l'Art nouveau ont contribué à cette publication, qui ne contenait que des estampes originales inventées et produites spécialement pour cette collection. La publication a été éditée par Charles Masson et H. Piazza. Chaque numéro était présenté dans une couverture en papier portant une lithographie originale d'Alphonse Mucha.
Chaque lithographie était accompagnée d'un mouchoir contenant les détails (titre de l'œuvre, nom de l'artiste, etc.) et un court texte d'un auteur connu qui a inspiré l'artiste (ici Germinie Lacerteux d'Edmond et Jules de Goncourt).
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A propos de l'artiste
Théophile Alexandre Steinlen (1859 - 1923), est un peintre et graveur français de style Art nouveau né en Suisse. Engagé politiquement, il collabore avec la presse anarchiste et socialiste.
Alors qu'il a une vingtaine d'années, il développe encore ses talents de peintre lorsque sa femme Émilie et lui sont encouragés par le peintre François Bocion à s'installer dans la communauté artistique du quartier de Montmartre, à Paris. Là, Steinlen se lie d'amitié avec le peintre Adolphe Willette, qui le présente à la communauté artistique du Chat Noir, ce qui lui vaut d'être chargé de réaliser des affiches pour le cabaretier Aristide Bruant et d'autres entreprises commerciales.
Sa résidence permanente, Montmartre et ses environs, est un sujet de prédilection tout au long de la vie de Steinlen, qui peint souvent des scènes illustrant certains des aspects les plus durs de la vie dans le quartier.
Entre 1883 et 1920, il produisit des centaines d'illustrations, dont certaines furent réalisées sous un pseudonyme afin d'éviter les problèmes politiques liés aux critiques acerbes des maux de la société. Son art a influencé le travail d'autres artistes, dont Pablo Picasso.
Aujourd'hui, ses œuvres sont exposées dans de nombreux musées du monde entier, notamment au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, en Russie, et à la National Gallery of Art à Washington, D.C., aux États-Unis.
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d'après le texte sur le papier de soie, par Edmond et Jules de Goncourt, chapitre XVI :
La salle avait le caractère moderne des lieux de plaisir du peuple. Elle était éclatante d'une richesse fausse et d'un luxe pauvre. On y voyait des peintures et des tables de marchands de vin des appareils de gaz dorés et des verres à boire un poisson d'eau-de-vie. Des poteaux carrés, tachés de maigres arabesques, soutenaient le milieu de la salle, au centre de laquelle une petite tribune octogone portait l'orchestre.
Les hommes avaient le paletot, la petite casquette flasque rabattue par derrière, le cache-nez de laine dénoué et pendant dans le dos. Ils invitaient les femmes en les tirant par les rubans de leurs bonnets, volant derrière elles. Quelques-uns en chapeaux, en redingotes, en chemises de cou-leur, avaient un air de domesticité insolente et d'écurie de grande maison.
Tout sautait et s'agitait. Les danseuses se démenaient, tortillaient, cabriolaient, animées, pataudes et déchaînées sous le coup de fouet d'une joie bestiale. Et dans les avant-deux, l'on entendait des adresses se donner : Impasse du Dépotoir.
Traduction anglaise :
La salle de bal avait l'apparence ordinaire des lieux modernes d'amusement pour le peuple. Elle brillait d'une fausse richesse et d'une splendeur clinquante. On y voyait des tableaux, des tables où l'on vendait du vin, des lustres dorés et des verres qui contenaient un quart d'eau-de-vie... Des piliers carrés, ornés de maigres arabesques, soutenaient le plafond au centre de la salle, où se trouvait une petite tribune octogonale contenant l'orchestre...
Les hommes portaient des paletots, petits bonnets souples rabattus sur les oreilles, et des édredons de laine dénoués et pendants dans le dos. Ils invitent les femmes à danser en les tirant par les rubans des bonnets qui flottent derrière eux. Quelques-uns, en chapeaux, redingotes et chemises de couleur, avaient un air insolent de domesticité et une démarche digne des palefreniers d'une grande famille.
Tout le monde sautait et s'agitait. Les femmes s'agitent, cabriolent et gambadent, excitées et stimulées par l'élan d'un plaisir bestial. Et dans les évolutions de la contredanse, on entendait les adresses des maisons closes : Impasse du Dépotoir.
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Important :
. L'annonce concerne l'impression originale, dans le très bon/excellent état mentionné ci-dessus.
. L'introduction originale en papier de soie présente quelques plis et déchirures, en particulier dans les marges, et sera donnée telle quelle à l'acheteur comme cadeau pour confirmer l'authenticité.
. La couverture de Mucha est présentée à titre de référence : une image de haute qualité sera fournie sur demande et, éventuellement, il est possible de l'acheter sur une autre annonce (idem pour les trois autres planches de l'édition)
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